Un peu de tout ... Au gré de mes envies, de mes humeurs...
On va commencer pas une photo "cochonne" ce soir !!!!
C'est la seule fois où vous me verrez nue et dans mon bain en plus. Admirez comment je manipule déjà bien l'éponge ! C'était en avril 1973, j'avais un peu plus d'un an. Pourquoi mettre cette photo ? Je l'ai retrouvée en faisant des fouilles dans mon tiroir personnel il y a quelques temps déjà, j'envie ce temps de l'insoucience, ce temps où on ne comprend pas les souffrances de la vie, la méchanceté qui nous entoure, la bêtise humaine. En ce temps là, je ne savais pas encore...
Prenons le sentier de la promenade de la Dicque à Haneffe, village voisin du nôtre, où il fait bon vivre aussi car le village se situe dans une petite cuvette et est entouré par la campagne à perte de vue.
La promenade s'étale sur de nombreux kilomètres, empruntant soit les chemins du village, les chemins de campagne et notemment ce joli petit sentier en bordure des habitations. Il faudra que je prenne un jour le temps de la parcourir.
On trouve beaucoup de choses à photographier le long de ce sentier
L'Aubépine
LE BUISSON D'AUBEPINE
Ce petit sentier
Qui mène à la colline
Aux senteurs de bruyère
Est bordé de fougères.
Nos pas jamais ne l'ont foulé.
Les papillons y font la fête
Et la mousse leur conte fleurette.
Il sent bon la noisette,
La mûre et la myrtille.
A l'ombre des marronniers
Une petite lueur brille,
Celle d'un feu follet
Qui semble nous inviter
A le suivre et nous allonger
Près de la mare aux fées
Où poussent les buissons d'Aubépine
Le sureau
Tu as laissé ton coeur
sous un sureau en fleur
pour qu’il soit le gardien vigilant
de tes plus doux instants
et pour qu’au mois de mai il se rappelle
que tu l’aimais éperdument
quand tu avais vingt ans.
Tu as laissé ton coeur
sous un sureau en fleur
pour qu’il soit le complice sémillant
de tes folles aventures
et pour qu’il protège des quatre vents
les épis lourds de beauté
qu’avec passion tu as glanés.
Tu as laissé ton coeur
sous un sureau en fleur
pour qu’il soit le témoin souriant
de tes bonnes volontés
et pour que d’un grand geste il bénisse
les plaies que tu n’as pu panser,
le monde que tu n’as pu changer.
Tu as laissé ton coeur
sous un sureau en fleur
pour qu’il soit le refuge apaisant
de tes plus sombres nuits
et pour qu’il confie à l’Infini
tes douleurs et tes chants
maintenant que tu n’as plus vingt ans.
Tiens, mon Cosmos solitaire a trouvé de la compagnie, il n'est plus perdu, seul, au coin de mon champ, une autre fleur est là pour lui tenir compagnie. Que peuvent-elles faire ou se dire ? Sans doute doivent-elles penser qu'il est agréable de se laisser bercer par le vent qui traverse la campagne ...
Ils se croisent et s'enlacent ...
L'arbre et le lierre ...
Toujours aussi amoureux...
Frédéric nous a beaucoup aidé durant ces vacances, le voilà en train de déchaumer. Bien sur, on ne le laisse pas tout seul, nous faisions de la paille dans la terre voisine. Il est encore trop jeune pour le laisser sans surveillance mais il se débrouille. Je ne dis pas que la relève est assurée parce que je n'ai pas vraiment envie qu'ils deviennent ainsi que son frère, des agriculteurs mais ça leur apprend un peu à travailler. La semaine prochaine, ce sera stage de mathématiques pour tous les deux, la rentrée approche à grands pas, il faut y penser. Grégory, lui, suit déjà depuis fin juillet des cours de français chez un professeur particulier.
On racontait autrefois que Judas s'était pendu à un arbre de sureau après avoir trahi le Christ !
C'est dire si cet arbuste avait mauvaise réputation dans . On nous interdisait souvent aussi, dans notre enfance de le toucher ou d'en utiliser les fruits et même le bois ou les fleurs : "c'est du poison"...
Pourtant le sureau noir est un pur don de la nature, dès l'antiquité, les gaulois l'utilisaient pour de nombreuses fonctions, en particulier pour teindre leurs vêtements.
Attention toutefois, il existe plusieurs sortes de sureau dont l'hièble qui est toxique en raison de ses propriétés vomitives et laxatives, là, il ne s'agit pas d'un arbuste comme le bon sureau noir, mais d'une plante qui donne une fleur sur une tige, puis une grappe dont les fruits ont un goût plutôt amer.
Si les fruits du sureau noir ne sont pas toxiques, il est conseillé de les consommer crus en faible quantité et lorsqu'ils sont bien mûrs, ou alors de les faire cuire. En effet ils contiennent aussi une substance légèrement toxique qui disparaît à la cuisson à 70° : la sambucine.
Le nom scientifique du sureau "Sambucus" viendrait du grec "sambuca" qui était une sorte de flûte que les bergers taillaient dans un morceau de bois creux de sureau.
Les fleurs de sureau sont également dénommées la vanille du pauvre. On comprend pourquoi quand on les utilise pour parfumer une crème par exemple !
On consomme surtout le sureau dans les pays de l'est de la France, et plus généralement en Autriche, Allemagne et les pays du Nord de l'Europe.
Le sureau noir a des propriétés purgatives, sudatives, laxatives. On s'en sert pour combattre notamment les rhumes et la grippe. Les fleurs de sureau noir sont sans doute la partie la plus intéressante de la plante, tant pour leurs propriétés médicinales et culinaires que pour leur parfum merveilleux.