Au quatre coins des champs, encore un peu de nature...
En bordure de notre champ de blés, il y a la plantation d'un voisin et en voyant cette photo, je pense que la récolte sera bonne. C'est tout ce que je lui souhaite car il cultive principalement des pommes et des poires. J'apprécie ce fruit mais pas trop mûre et j'aime beaucoup préparer les poires au vin rouge, pour accompagner une pièce de boeuf marinée et des pommes de terre en robe de champ. C'est un vrai régal toujours apprécié de tous.
Petite poire
La petite poire s'ennuie
De n'être pas encore cueillie.
Les autres poires sont parties,
Petite poire est sans amie.
Comme il fait froid dans ce tiroir !
Les jours sont courts ! Il va pleuvoir.
Comme on a peur au verger noir
Quand on est seule et qu'on est poire.
Je n'en puis plus viens me cueillir,
Tu viens me cueillir Isabelle ?
Comme c'est triste de vieillir
Quand on est poire et qu'on est belle.
Prends-moi doucement dans ta main,
Mais fais-moi vivre une journée
Bien au chaud sur ta cheminée
Et tu me mangeras demain.
Il n'est pas rare de trouver au détour d'un chemin ou en bordure d'un champ des fleurs sauvages. J'ai trouvé celle-ci, seule, au milieu de nulle part, unique tâche colorée dans les herbes et qui s'offrait dans toute sa splendeur, aux chauds rayons du soleil et se laissait doucement bercer par le vent.
L'Ame des Fleurs
Je crois que les fleurs ont une âme
Qui s'éveille quand naît le jour,
Lorsque le clair soleil enflamme
La Terre en son grand chant d'amour.
De la plus humble à la royale,
De la rose au muguet des bois,
Cette âme, tour à tour, exhale
En son parfum, ses doux émois.
Je crois que les fleurs ont une âme
Qui leur fait don de la Beauté,
Tout comme à une jolie femme
On offre un sourire enchanté
Chacune, bien à sa manière
Sait embellir un paysage,
Chanter la Vie et la Lumière,
Se faisant folle, parfois sage.
Je crois que les fleurs ont une âme
Qui vagabonde en les chemins,
Joue dans le vent, bel oriflamme
Illuminant les coeurs humains
De la lavande provençale
A la pervenche des fossés,
De la troublante digitale
Au coquelicot, coeur-froissé,
Je crois que les fleurs ont une âme
Qui s'éveille quand naît le jour,
Lorsque le clair soleil enflamme
La Terre en son grand chant d'amour.
On va dire que je cherche la petite bête ! Mais oui, je l'ai trouvée, cachée dans le creux d'une feuille de maïs, se reposant tranquillement à l'abri des regards mais pas du mien. Je t'ai vue petite bête à Bon Dieu ! Clic clac l'affaire est dans le sac ! Tu as beau être minuscule mais tu es grande par ton utilité.
Petite coccinelle
Petite coccinelle, avec sa carapace luisante et belle,
S'en allait chercher dans ces forêts de pins,
Une vie faites pour elle,
Une vie sans solitude et sans refrains.
Petite coccinelle, sous sa coque de verre,
Ne comprenais guerre ce monde de chagrin,
Elle, si fragile malgré son caractère,
Cherchait un but attendant la fin.
Un jour elle trouvera une coccinelle à son image
Et construiront ensemble une solide coque de fer,
Pour faire face ensemble à tous les coups de rages,
Que les autres voudront leur faire.
Petite coccinelle, viens avec moi dans ma maison,
Vivre cette vie dans son ensemble,
Que tu rêves pleine d'usage et raison,
Au pays qui te ressemble.