Un dimanche de neige au "Paradis" ...
Un beau dimanche sous le soleil. C'est la première fois cette année que la neige et le soleil se cotoyent pour offrir aux yeux de tous, de magnifiques paysages.
C'est l'occasion de faire une ballade, le temps est doux, il faut en profiter. Direction "le paradis" ...
Pas besoin de franchir la barrière pour y être ...
La blancheur éclatante va si bien à l'endroit.
L'arbre attend le retour de son vert feuillage, il lance ses branches nues vers le ciel comme une prière.
Marcher est un vrai plaisir dans de telles conditions.
Cette prairie, je l'ai photographiée en toutes saisons, c'est un havre de paix où il est agréable de se ressourcer et où l'on se plait à écouter le silence ...
Profiter du silence, car il y a peu, les chasseurs étaient là à cet endroit et je profite de leur pose de midi pour capturer la quiétude habituelle de l'endroit.
Je ne croiserais pas ce jour mon bel ami le Vénéré car les déflagrations des fusils l'ont très certainement effrayé, il doit se cacher quelque part dans les bois. Mais le calme me permet de rencontrer un charmant petit oiseau perché tranquillement sur une fine branche.
Je ne sais pas si c'est sa maison, mais elle a pris la couleur de l'hiver ...
Je constate que les chasseurs m'ont précédés, la neige est en deuil ...
Bienvenu au paradis ... Les chasseurs l'ont oublié, je vais le ramasser et le conduire au château avec les autres dépouilles, il finira chez le marchand de gibiers.
Retour vers le château au milieu de son cadre de verdûre ...
Son étang tout gelé ...
Le pont ...
Les chasseurs et leurs fidèles compagnons qui se préparent pour une nouvelle battue ...
Le chien reste docilement au pied du chasseur sans bouger un poil ...
Il ne se manifeste que lorsqu'on le lui demande et file ramasser le gibier abattu ...
Les chiens étaient nombreux ce jour-là, mais deux ont retenus mon attention ...
Edison avec son superbe regard et son beau profil ...
Igor, le seul qui n'était pas un Labrador ...
Je n'apprécie pas spécialement la chasse mais je respecte ceux qui aiment. J'étais sur place, alors j'en ai profité pour regarder comment une battue se déroulait. Tiens voilà un traqueur que je connais bien et son gibier. Bernard n'est pas un adepte de la chasse non plus mais ça lui permet de faire de la marche.
Le soleil commence à descendre sur l'horizon, il est temps de quitter "le paradis" pour rentrer chez moi bien au chaud. Ce fut un bel après-midi.